Joane Gadou : « Au PSG c’était un peu bouché »

Formé au PSG, Joane Gadou s’épanouit aujourd’hui au Red Bull Salzbourg. À 18 ans, il retrace son jeune parcours.

Vous avez été formé au PSG, l’un des centres les plus exigeants d’Europe. Alors, qu’avez‑vous retenu de ces années, tant sur le plan humain que sur le plan sportif ?

Ma formation au PSG m’a apporté énormément et a été une expérience enrichissante. En effet, c’était une expérience inoubliable, tant dans l’exigence, que dans le mode de fonctionnement ou l’organisation. J’avais toutes les conditions pour réussir, ce qui a rendu cette période vraiment très positive pour moi.

Au PSG, vous avez côtoyé énormément de talents. Parmi eux, certains vous ont-ils particulièrement marqué ?

Beaucoup de joueurs m’ont impressionné, comme Mbappé, Ousmane Dembélé, Kolo Muani ou encore Marquinhos. En effet, ces joueurs visent le plus haut niveau car ils ne laissent rien au hasard, que ce soit dans le travail quotidien, le travail invisible ou encore en dehors du terrain. Ce sont des exemples pour moi et je me suis beaucoup inspiré d’eux.

En 2024, vous avez décidé de quitter Paris pour le Red Bull Salzbourg. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?

J’ai décidé de venir au Red Bull Salzbourg car il y avait peu de place pour moi au PSG à ce moment-là. Le projet du club m’a semblé très intéressant, que ce soit dans le processus ou la progression.

« J’ai tout de suite été convaincu par le Red Bull Salzbourg »

À seulement 17 ans, vous êtes transféré pour 10 millions d’euros. Comment vivez‑vous une telle situation à cet âge et ressentez‑vous une pression particulière ?

C’est une chose à laquelle je ne prête pas forcément attention. En effet, je joue mon football, tout en essayant de donner le meilleur de moi-même sur le terrain. De plus, ce genre de choses reste généralement entre les clubs.

Le Red Bull Salzbourg développe de nombreux jeunes défenseurs. Qu’est-ce qui vous a convaincu que ce projet correspondait parfaitement à vos ambitions ?

Red Bull Salzbourg m’a convaincu immédiatement car j’ai tout de suite vu que le projet correspondait à mes ambitions. Grâce à leur mode de fonctionnement, ainsi qu’à la façon dont ils font progresser les jeunes et notamment grâce aux exemples de joueurs passés par là, comme Upamecano, qui constituent des modèles pour moi.

Dès votre première saison, vous avez disputé 30 matchs. Qu’est-ce qui a été le plus compliqué pour vous lors de votre adaptation à l’Autriche ?

La barrière de la langue d’abord, puis le rythme car c’est vraiment un football différent de celui en France mais dans l’ensemble, cela s’est très bien passé. Ils ont tout fait pour me donner les meilleures conditions et je suis vraiment très satisfait.

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