Entre exploits inattendus et petits clubs qui bousculent les géants, la Coupe de France ne cesse de surprendre cette saison.
En football, l’argent fait souvent le bonheur. Depuis la fin des années 2000, de nombreux pays, en quête d’affirmation de leur puissance et de visibilité, ont investi dans ce sport. Le rachat du PSG par QSI (Qatar Sports Investments) en 2011 en est l’un des nombreux exemples.
Des clubs-États, toujours plus riches, achètent les meilleurs joueurs et glanent ainsi les plus grands trophées. La logique est presque implacable. Pourtant, notre football, c’est l’Ajax en 2019, l’Atalanta, Brest, qui joue la Ligue des Champions. Notre football, c’est Goliath qui corrige David.
Bref, notre football, c’est la Coupe de France, qui échappe néanmoins souvent à cette logique de surpuissance financière. Avec huit finales et sept titres sur les dix dernières éditions, le PSG ne laisse que des miettes à ses concurrents. Cette saison, la CDF est particulièrement palpitante. Des exploits, en veux-tu, en voilà. On peut citer l’AS Cannes (N2), qui a éliminé trois clubs de Ligue 2 (Grenoble, Lorient et Guingamp), ou encore le Stade Briochin (N2), qui a sorti Le Havre et l’OGC Nice dans un match au scénario sensationnel.
On peut aussi évoquer Bourgoin-Jallieu, un club de National 3, qui a éliminé l’OL aux tirs au but. Mais la vraie surprise de cette saison, c’est l’USL Dunkerque qui, avant de marquer deux buts en 20 minutes contre le PSG, avait notamment éliminé le LOSC et Brest. S’il est probable que Paris empoche une nouvelle CDF, au moins, nous, on se sera régalés.
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